© Aurélie Vandenwegue
Marie-Lys Polchlopek
Burnout, Exposition photographique et sonore (Carte blanche à la compagnie Yaena)
Marie se passionne pour les expériences ressenties à travers la perception du son et de l’écoute. Elle demeure attentive à ce que l’emploi du son traduit de notre époque et à ce qu’il offre comme redéfinition de notre place dans le monde.
Diplômée d’un Master en Arts axé sur la mise en scène du son dans l’espace, elle imagine et développe des systèmes haut-parlants dans des installations ou pour le spectacle vivant depuis 2012. Elle décline des formes d’écoute sur différents supports, en usant parfois de matériaux dits « pauvres » notamment à travers les écouteurs ou les piezo et observe les altérations d’états psychoacoustiques qui agissent au contact de ses formes. Depuis 2016, elle collabore avec plusieurs compagnies tel que les Cies Yaena, Décor Sonore ou Les Mélangeurs.
Diplômée du CRR d’Amiens en musique électroacoustique, son écriture musicale est teintée d’onirisme et de mythologies. Ses expérimentations sonores portent le souhait de populariser davantage cette musique. Cela l’inspire à créer un entresort sonore en 2017, La Cabine, au sein du Collectif Haun!, co-produit par le Pôle National Cirque et Art de la Rue d’Amiens dans lequel le spectateur-auditeur reçoit un massage sonore multiphonique. Habitée de ce même souhait, elle créer en 2019 Monÿang, projet musical mixant musiques dites « électroacoustiques » et « électroniques » et spatialisées sur plusieurs haut-parleurs en live.
Marie a réalisé par ailleurs deux films dont quelques sélections en festival (Troyes, Film Festival de Linz, Amiens, Le Son Miré), elle participe régulièrement à des courts-métrages en tant que preneuse de son, monteuse ou compositrice. Le Cinéma est un art qu’elle affectionne particulièrement et impulse en 2017 la création du Festival Libre du Moyen Métrage au sein de DOC – centre de production et de diffusion artistique à Paris. Elle collabore ponctuellement avec d’autres artistes dans le cadre de clips musicaux (Edgär, Ana Carla Maza).
Depuis 2014 Marie se forme au Tai-Chi-Chuan auprès de Maître Philippe Nguyen et expérimente en 2019 une performance, Forme 26, basée sur le tao des 26 mouvements de style yang. L’idée est de proposer une forme qui allie l’énergie de la musique électroacoustique et l’esprit du wushu. Marie est médaillée de bronze de Tai-Chi lors des Championnats de France 2021 et continue cet apprentissage martial. »
Karine Dedeurwaerder
Burnout
1er prix en théâtre classique et 1er prix en théâtre moderne à l’unanimité du jury du CRR d’Amiens, c’est en intervenant en tant que comédienne- formatrice dans les divers ateliers enfants, jeunes et adultes de Théâtre 80, qu’elle fait ses premiers pas vers la mise en scène et peaufine en 1994, sa formation sur l’analyse dramaturgique avec Daniel Lemahieu – auteur dramatique – metteur en scène et maître de conférence à l’institut d’études théâtrales, la Sorbonne Nouvelle Paris III.
En 2004, elle crée sa propre compagnie, la compagnie les gOsses et s’implante sur le territoire du Val de Nièvre.
Didier Barrer
Les roses blanches (voix off)
Diplômé d’études théâtrales, Université Paris VIII, il se forme au Théâtre-école du Passage avec Niels Arestrup. En tant que comédien, il joue notamment sous la direction des metteurs en scène Jean-Louis Levasseur, Olivier Besson, Marianne Clévy, Jerzy Klesyk et Claude Büchwald.
Il enseigne la pratique du théâtre en Lycées, collèges et anime depuis plusieurs saisons des ateliers de pratique théâtrale à l’Espace Jean Legendre scène conventionnée de Compiègne.
Treize années passées à jouer dans de nombreux spectacles – théâtre contemporain, théâtre de rue, théâtre d’objets et de marionnettes – et à enseigner parallèlement le théâtre, l’ont amené naturellement à construire ses propres projets artistiques et à créer sa compagnie en 2005 : Bienvenue à Bord.
Depuis il a mis en scène 7 spectacles et prépare actuellement une nouvelle création tout public.
Benoit Marchand
Les roses blanches (voix off)
Après l’École P. Debauche, il entre au C.N.S.A.D. Il a beaucoup joué pour le théâtre, notamment avec les metteurs en scène G. Lavaudant, D. Bezace, B. Lambert, P. Pineau, J.F Peyret, P. Lanton, S. Lecarpentier, collectif D.R.A.O., R. Cantarella et a suivi un long compagnonnage avec Jean Boillot. Parallèlement il tourne ponctuellement pour le cinéma et la TV et enregistre régulièrement des dramatiques pour Radio-France. Depuis plusieurs années, il s’implique aussi dans les formes musicales. Il a été récitant-comédien dans plusieurs pièces musicales contemporaines avec Ars-Nova, Asko ensemble, Alain Germain-Isabelle Aboulker ou Bruno Ducol, le quatuor Manfred et Philippe Gouttenoire, Insula Orchestra, la compagnie Inouie /T.Balasse, M-O. Dupin et l’ONDIF et l’OCP.
En 2021/2022 il créera « le chat du Rabbin » de Sfar sur un livret de M-O.Dupin à La seine musicale, ainsi que « Grand’peur et misère du IIIème Reich » de Brecht mis en scène par Marion Bonneau.
Hélène Cauet
Chiot de garde
Après avoir été formée à l’Art Dramatique et au Chant lyrique aux CNR d’Amiens et de Rouen de 1981 à 1985 où elle obtient le prix classique et moderne, elle son diplôme d’Etat d’enseignement du théâtre en 2006. Après plusieurs stages de jeu, d’écriture dramatique, commedia dell arte, jeu face caméra, elle travaillera au cinéma pour Samuel Aubin, Olivier Charasson, Pascale Charolais, Dominique Choisy, Denis Dercourt, Lou Ken, Mathieu Krim, Jean-Pierre Limosin, Philippe Triboit… et au théâtre sous la direction de Mylène Guériot (Cie P14), Céline Brunelle (Cie Le Passe Muraille), Gérard Abéla, Yannick Becquelin, Nicolas Derieux (Cie Issue de secours), Charles Lee (Cie Issue de secours et Cie Correspondances), Yakoub Abdellatif (Compagnie Amel), Valérie Jallais (Cie La Lune Bleue), Sophie Duprez-Thébault (Cie Les Tournesols), Françoise Longeard (Théâtre 80). Depuis 2001, elle réalise également la conception/mise en espace de
« Lectures d’archives » pour les archives départementales de la Somme ainsi que de « Lectures en Scène » pour la Cie Issue de secours. Parallèlement, elle a assuré l’assistance à la mise en scène de la création 2013 de la Cie Correspondances. Depuis 1994, elle prête également sa voix pour le doublage de nombreux documentaires.
Fanny Balesdent
≈ [Presque égal à], Chiot de garde
Elle s’est d’abord formée au Conservatoire Régional d’Amiens puis à l’Académie Théâtrale d’Agen sous la direction de Pierre Debauche. Depuis elle a joué entre autres Molière, Shakespeare, Hugo, Wedekind, Crommelynck, Rostand, Brecht, Khemiri, Visniec, Wittenbols et travaillé avec différentes compagnies comme la Compagnie Rêvolante, Instinct Tubulaire, La Briganderie, Les Éclats de Lettre, la 126Bis, la Compagnie Yaena, ou encore la Compagnie du Berger.
Omar Fellah
≈ [Presque égal à], Chiot de garde
Il se forme en suivant les cours de danse de Régis Truchy, le studio théâtre d’Alain de Bock et Katherine Gabelle et les Ateliers du théâtre Charnière sous la direction François Debary et Fred Egginton. Il suit également des stages de cascade théâtre et cinéma et de mime avec Valérie Bochenek.
Il joue dans « Tango surréaliste » (m.e.s Katherine Gabelle). Il travaille sous la direction de François Debary pour « Jules César » et « Sir John Falstaff et les joyeuses gaillardes de Windsor » de William Shakespeare, ou « La locandiera » de Carlo Goldoni. Puis avec Thierry Mercier dans « la vie devant soi » de Romain Gary. Il est ensuite interprète de
« Aime/moi », écrit et mis en scène par Valérie Dontenwille.
Il co-écrit « Comment dirais-je … » avec Lou Ken et « 360 degrés » de Frédéric Barthoumeyrou, deux spectacles où il est seul en scène.
Il est à l’affiche de « L’Ecole des Maris » de Molière puis de « Roméo et Juliette » de Shakespeare, sous la direction de Frédéric Barthoumeyrou.
Izabela Romanić Krinstensen
≈ [Presque égal à], Les roses blanches
D’origine Croate, elle arrive en France en 2010. Elle se forme au Conservatoire à rayonnement régional d’Amiens jusqu’en juin 2016.
Elle fait partie de la compagnie L’Équipage : Flash (2013) et Le cul entre deux chaises (2013), texte et mise en scène de Barbara Papamiltiadou et joue dans une création de la compagnie Les Petites Madames : Carte blanche, Molière (2014).
Elle joue également dans la création de la compagnie La Lune Bleue et Théâtre du Lin : L’Ombre d’Evguéni Schwartz (2015), mis en scène par Valérie Jallais.
En 2016, elle intègre la compagnie CaBaret GraBuge pour la création Les Bacchantes d’Euripide, mise en scène de Fred Egginton. Avec la même compagnie, elle joue dans d’autres spectacles : Courte longue vie au grand petit roi de Philippe Dorin (2018) et Dunsinane de David Greig (2019)
En 2017/2018, elle joue dans le seul en scène : A six heures avec six sexes dans six sacs d’après François Chaffin (production la Briqueterie, Amiens) ainsi que dans la nouvelle création de la compagnie Yaena : ≈[Presque égal à] (texte de Jonas Hassen Khemiri, mise en scène de Mavikana Badinga).
Avec la Compagnie en Scène, elle joue dans Le tour du monde en 80 jours, un jeune public adapté et mis en scène par Gervais Demachy (2017/2018).
En 2016, Izabela commence à s’intéresser au monde de la marionnette. Avec la compagnie Car à Pattes elle joue pour la première fois dans un spectacle de marionnettes : Un tirailleur en enfer d’après le texte d’Yves Pinguilly (2016). Cette collaboration lui permet d’apprendre les techniques de manipulation de différents types de marionnettes.
Par la suite, elle intégre la BIM (Brigade d’intervention marionnettique), avec laquelle elle joue dans de nombreux festivals de rue en France. Ce travail lui permet de perfectionner la technique de manipulation de la marionnette portée, mais lui apprend également des techniques de construction (mousse, lycra, latex).
Riche de ces rencontres et expériences, elle continue d’expérimenter la marionnette, toujours mêlant la manipulation avec le jeu. La compagnie CaBaret GraBuge fait appel à elle pour la construction et manipulation de la marionnette dans Courte longue vie au grand petit roi et la compagnie La Yole lui propose une collaboration sur la création Prométhée (2019, adaptation du texte et mise en scène Pascale Oyer).
Avec la Compagnie La Yole elle joue également dans une lecture théâtralisée « Matrimoine et
femme du théâtre », mise en scène de Pascale Oyer, et qui rassemble des extraits des autrices de théâtre de l ‘ancien régime.
En octobre 2019, elle participe au stage du Théâtre de la Tête Noire : « Acteur.rice dans le paysage » et passe 15 jours sur l’île de Ouessant à rencontrer les habitants, écrire, chanter et jouer, encadrée par Patrice Douchet, Gilles Granouillet et Fabienne Pralon.
En 2021 elle jouera dans la prochaine création de la compagnie Yaena : Les roses blanches de Sarah Pèpe, mise en scène de Mavikana Badinga.
Marion Bottollier
Les roses blanches
Après des études théâtrales à l’université Paris X, et un mémoire sur le Théâtre politique en Algérie sous la direction de Jean Jourdheuil, elle se forme au Conservatoire National Supé- rieur d’Art Dramatique de Paris auprès de Philippe Adrien, Muriel Mayette, Gérard Desarthe, Nada Strancar et Gilberte Tsaï.
Elle a joué sous les directions de Philippe Adrien (Yvonne Princesse de Bourgogne, Meurtre de la princesse juive), de Victor Gauthier Martin, La vie de Timon; de Lisa Wumser, La Mouette et de Claudia Staviski (L’Age d’Or de Feydeau). Avec Claude Baqué elle joue Eaux Dormantes de Lars Noren et La dame de la Mer, d’Henrik Ibsen. Avec Charles Tordjman elle joue les textes de l’auteur Eric Pessan (Inventaires des biens de Sauveur Marin, marchand du Levant, La grande décharge, Parfois je vis la vie d’un écrivain) Slogan, d’Antoine Volodine.
Avec Olivier Lopez, elle interprète la mère dans La Griffe d’Howard Barker. Avec François Rodinson, porte seule en scène le poème La Tête de l’Homme de Florence Pazzottu. Elle rencontre Julie Kretzchmar et joue des auteurs africains: Kara une épopée comorienne de Salim Hatubu, La Vie est belle ? de l’auteur algérien, Hamida Layachi et Portrait d’une femme arabe de Davide Carnevali.
Elle rejoint la compagnie Sic12 et Gustavo Giacosa pour qui elle danse et joue dans Ponts suspendus et La Maison. Avec Monica Espina elle interprète La Sybille d’après Marelle de Cortazar et La Femme d’après avec un groupe de femmes en rémission du cancer du sein. Avec Foofwa d’Immobilité, elle danse en front de mer, Live and Danse and Die. Elle s’as- socie avec la comédienne et auteur Diane Regneault pour créer Originale. Avec Roger Bernat elle joue No se registran conversaçiones de interes, pièce documentaire écrite à partir d’écoutes téléphoniques de djihadistes. Avec Agnès Renaud, elle manipule les marionnettes de Mme Pla- card à l’Hopital de Luc Tartar et joue un monologue Le Petit Boucher, de Stanislas Cotton. Pour le théâtre du Rivage, elle joue Sylvia dans #JAHM ou Le jeux de l’Amour et du Hasard. Avec la compagnie Nagananda, elle crée Saxifrages, une écriture de plateau d’après un texte texte de Raphaëlle Jolivet mis en scène par Cécile Fraisse-Bareille. Elle joue actuellement en solo Une Belle Inconnue de Nicolas Kerszenbaum et prépare Les Roses Blanches de Sarah Peps avec la compagnie Yaena.
Au cinéma, elle se forme auprès de Philippe Garel, tourne dans des courts métrages de la Head à Genève (Lamento della Ninfa et Weltinneraum de Gerard Bochaton), puis dans un long métrage de Cristi Puiu, Trois exercices d’interprétation. Pour un opéra du Balcon, elle inter- prète un portrait de la poète Alejandra Pizarnik filmé par Emilie Aussel et pour une exposition, de Graham Fagen et Graham Eatough elle tourne une adaptation de Huis clos de Sartre. Elle joue dans Les Insoupçonnables combats de Fabien Mandrilly, Immenses seront nos nuits de Thomas Lacoste et la Sirène dans Les Fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin. Avec Fleur Melbourn, elle interprète Chris (d’apès C.Kraus) dans la web série Naked Lunch.
Sur les ondes de France Culture et de France Inter, elle enregistre avec Claude Guerre Slogans d’Antoine Volodine et Centre 15 dans l’émission Mauvais genre, Germania 3 d’Heiner Müller avec Jean Jourdheuil et Jean- Mathieu Zhand et Agatha Christie sous la direction d’Etienne Valles dans Autant en emporte l’histoire.
Avec le théâtre de la Commune, elle participe aux recherches du Studio sur le jeu de l’acteur et avec des participants amateurs du Laboratoire de l’école des Actes. Elle intervient ponctuelle- ment en milieu scolaire et continue à se former en danse et en art martiaux chinois.