© Jérémy Torres

Julien Graux
Metteur en scène / Comédien
Il débute le théâtre par attirance pour le jeu, au sein de compagnies amateurs. Après une année passée à Rennes où il joue avec la Breizh cie, il revient à Amiens et se forme au conservatoire. Il y connait sa première expérience professionnelle avec Protée de Paul Claudel dans une mise en scène de Carole Got. Il suit également des études de sociologie et se forme a l’élagage. Il continue de faire évoluer sa relation au théâtre en participant à des stages financés par l’AFDAS. Il travaille ainsi le clown avec Vincent Rouche (Cie du moment) et la mise en scène avec Laurent Leclerc (Barouf theatre).
Il est l’un des fondateurs du collectif Kudsak dont le terrain de jeu est la rue. Ils créent l’Aquaquarium et la traversée du glacier, dont les premières ont lieu dans le cadre de La rue est à Amiens, anciennement Fête dans la ville. Avec le musicien Julien Huet, il est l’un des Bibit Flyers, duo punk burlesque, dans un spectacle de rue dont il écrit le texte et les paroles des chansons. Il est le baron bleu dans le spectacle jeune public du même nom de la 126 bis compagnie. En 2019, il est sollicité par Amiens métropole pour mettre en scène le spectacle d’inauguration de l’Aquapôle. Il dirige ainsi une trentaine de comédiens et figurants et propose une visite décalée autour des douze travaux d’Hercule. Au cinéma on le retrouve sous les traits de Tony dans le long métrage de Dominique Choisy, Ma vie avec James Dean.
En 2016, il devient codirecteur de la cie Yaena. Avec Mavikana Badinga, leur travail s’articule autour d’écritures contemporaines. Il joue ainsi dans Burnout d’Alexandra Badea, ≈ [Presque égal à] de Jonas Hassen Khemiri, Les roses blanches de Sarah Pèpe. Il est également le narrateur de l’Ours qui n’en était pas un, petite forme autonome et tout-terrain imaginée par Charles Lee qui se déplace en écoles et médiathèques. En janvier 2020, il fait sa premiere mise en scène professionnelle avec Chiot de garde de Peer Wittenbols. La même année, il est l’un des interprètes de Grand Peur et Misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht, dans une mise en scène de Marion Bonneau. En 2021 il imagine et met en scène Les Tisseurs d’instant, spectacle de rue de la cie Issue de Secours.

Mavikana Badinga
© Jérémy Torres
Metteuse en scène / Comédienne-danseuse / Créatrice sonore
Etudiante en deuxième année de droit mais déjà initiée aux plaisirs du théâtre, de la musique (elle est choriste au sein de différents groupes amiénois de gospel , reggae, rap et chanson française) et de la danse (notamment la danse mandingue dans la troupe Angata), elle décide de prendre une année sabbatique en 2003, quand sa vie bascule. Elle part en tournée italienne et suédoise de deux ans, dans Iniziali: BCGLF, mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti assisté de Raquel Silva. Elle rejoint ensuite le labothéâtre de la Soufflerie pendant trois ans (étude des différentes techniques du jeu d’acteur à travers l’exploration des écritures contemporaines). Elle suit les cours de danse (contemporaine ou classique) de Giovanni Cédolin, Cécile Berrebi de Noailles, Wilfride Piollet, Patricia Cottavoz et de l’Atelier international Blanche Salant. Elle fréquente des stages et trainings de danse contemporaine (Matthieu Burner, cie Vandekeybus, Xavier Lot, Aurore Floreancig), d’écriture (Alain Cofino-Gomez, Ricardo Monserrat, Alexandra Badea), de cinéma ou documentaire (labociné scénario d’Amiens, Cifap de Montreuil). Elle suit un stage de théâtre russe en Biélorussie, dirigé par des professeurs de l’Académie des arts de Minsk.
Au théâtre, elle est dirigée par Giorgio Barberio Corsetti et Raquel Silva, Nicolas Derieux, Naïma Taleb et Seyhmus Dagtekin, Marion Bonneau, Karine Dedeurwaerder, Julien Graux.
De 2012 à 2015, elle crée et co-dirige la cie En choeur en corps avec Delphine Galant qui donne naissance à quatre duos de danse contemporaine et la conforte dans l’idée que son sillon de recherche se situe quelque part entre théâtre, danse et musique.
Elle travaille avec le collectif Superamas sur le projet Fireworks à la Maison de la Culture d’Amiens, puis sur un projet de recherche (History of violence, Festival Impulstanz, Vienne, Autriche). Regard chorégraphique pour les Amours jaunes (Cie le Poulailler), elle crée des séquences de danse Bollywood pour Ma vie avec James Dean, long-métrage de Dominique Choisy.
Chanteuse et clavier du groupe rock-électro Stain, elle travaille avec Zabou Breitman en 2010 pour la création de la BO de No et Moi. Elle compose le paysage sonore de Ronde rouge, poème chorégraphique écrit et mis en scène par Marion Bonneau, qu’elle interprète en alternance avec Delphine Galant. Elle assure la création sonore de Respire, bal participatif commandé par le Safran en 2020, projet qu’elle mène avec Delphine Galant.
Mavikana fonde Yaena fin 2013 avec Bertrand Caux et Mathilde Derôme, dans l’objectif de créer Burnout d’Alexandra Badea. Julien Graux rejoint la compagnie en tant que co-responsable artistique 2016 et un dialogue à géométrie variable s’engage entre eux.
Au sein de la compagnie Yaena, elle joue dans Burnout d’Alexandra Badea en 2016, met en scène ≈ [Presque égal à] de Jonas Hassen Khemiri en 2018, joue dans Chiot de garde en 2020 et met en scène Les roses blanches de Sarah Pèpe en 2021, dont elle est également créatrice sonore.